Bad Girl et alors?
- Tous Sorcières
- 27 avr. 2020
- 1 min de lecture

Quand on est femme, on va chercher une forme de perfection. C’est le syndrome de la bonne élève. Ce syndrome va nous pousser à être la meilleure. Meilleure dans mon travail, meilleure à l’école, meilleure « BFF» au monde, meilleure maman, meilleure au lit, meilleure dans tout ce que je fais…
Ce syndrome peut être inconscient, quelque chose du genre: « je vais faire mieux que mes aînées… » ou « je ne reproduirais pas les mêmes erreurs ». On pourrait appeler cela un instinct de conservation: être meilleure pour garder une lignée….
Et puis il y a la société, ces injonctions, ces magazines, ces modèles de perfection, les parents, qui vont nous pousser à nous comparer, nous dévaloriser, aller vers le haut.
Dans le fond, que recherche-t-on? A être une meilleure version de soi-même, pour qui? Pour quoi?
Dans cette course effrénée du « mieux-être », il y a une partie de soi que l’on laisse de côté, cette partie qui n’est pas admise par les autres, cette partie que l’on refoule depuis l’enfance car, soi-disant, « ce n’est pas bien ».
Vous la connaissez certainement: la jalousie, la colère, la honte, râler, se plaindre, dire des insultes, pleurer, crier, hurler, médire, parler de sexe, etc…
Alors, être soi-même et s’affirmer, c’est quoi pour vous?
Illustration de KLEM
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